Après avoir dévoilé “America”, épopée introspective douce-amère annonçant un nouvel album pour la rentrée, Sufjan Stevens met aujourd’hui en ligne “My Rajneesh”, B-side de son dernier single. Une rayonnante odyssée spirituelle.
2020 est décidément un grand cru pour les fans de Sufjan Stevens : après un premier disque new age, Aporia, paru en avril dernier et enregistré avec son beau-père (Lowell Brams, qui partageait l’affiche du dernier album solo de son beau-fils, Carrie & Lowell), l’artiste américain a dévoilé la semaine dernière un nouveau single préparant le terrain pour The Ascension, un nouveau disque à paraître fin septembre.
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Comme si ça ne suffisait pas, Stevens dévoile aujourd’hui My Rajneesh, nouveau morceau de dix minutes et outsider de l’album à venir. Écrit et composé, de la même manière que le précédent single, lors de la conception de Carrie & Lowell, et finalement enregistré dans le cadre des sessions de The Ascension, le titre prend la forme d’une nouvelle odyssée spirituelle, épique introspection sentimentale et religieuse, annonçant un peu plus la couleur de l’album à venir.
Les fans de la série Wild Wild Country l’auront reconnu : le titre du morceau fait référence à Bhagwan Shree Rajneesh, gourou d’une secte installée en Oregon (état auquel s’intéressait Stevens, de manière officieuse, dans son album de 2015) et responsable de la première attaque bioterroriste de l’histoire des Etats-Unis.
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Une histoire qui semblait taillée pour être contée par Sufjan Stevens, qui s’est déjà penché, en 2005, sur un sujet similaire : l’histoire du tueur en série John Wayne Gacy Jr., dans la triste chanson qui porte le nom de ce clown tueur. Cette fois cependant, exit le (magnifique) assemblage piano-guitare et place aux expérimentations synthétiques dont Stevens se fait le maître depuis 2010, avec son album The Age of Adz – le sample des flûtes de Vesuvius hante d’ailleurs My Rajneesh.
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