Après avoir suivi la route du chanteur Disiz, qu’elle accompagne à la guitare en tournée, Whisper trace désormais son propre chemin et investira la Boule Noire le 27 mars prochain aux Inrocks Super Club, avant un premier single et un EP à paraître avant l’été.
Parfois, les choses sonnent comme une évidence. Une suite logique, à croire que c’était écrit depuis longtemps. Son destin, Whisper ne le voit nulle part ailleurs que sur scène, une guitare entre les mains.
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Une certitude pour celle qui s’est d’ores et déjà confrontée à l’exercice, lorsqu’elle accompagnait le chanteur Disiz dans ses tournées et en festival. Les deux ont aussi collaboré en studio sur la composition de certains morceaux de l’album L’Amour. Alors, quand l’artiste s’est décidée à entamer une carrière solo, le chemin semblait déjà tout tracé : “C’est ce que j’ai toujours eu envie de faire, mais le côté musicienne s’est juste fait plus rapidement que le côté chanteuse”, esquisse-t-elle.
Whisper connaît bien le label Sublime, avec lequel elle travaille “depuis sa création, notamment avec Disiz et LUCASV, et aussi avec Germain, le cofondateur de Sublime”. Mais plus qu’un travail, la chanteuse préfère parler de la musique comme d’une vraie passion, qu’elle rode depuis longtemps.
Cabrel, ou Hayley Williams, ou tout à la fois
Si Whisper obtient sa toute première guitare à 15 ans, “après avoir tanné [ses] parents pendant des années” et qu’elle ne l’a “plus vraiment lâchée” depuis, elle confie écrire depuis ses 8 ans des textes, des “poésies”, mûries depuis en chansons. C’est en famille, à Revin, non loin de Charleville-Mézières, dans le Grand Est, que la musicienne cultive son goût pour la chanson française, qu’elle fait transparaître dans sa musique aujourd’hui : “L’artiste avec lequel j’ai grandi, c’est celui que mes parents écoutaient tout le temps : Francis Cabrel.”
Si son éducation musicale a beaucoup influencé son goût pour les textes en français, Whisper développe également un attrait, à l’adolescence, pour Hayley Williams, chanteuse du groupe Paramore : “Ça peut peut-être expliquer mon amour pour les sonorités rock et tout ça, traduit-elle. C’est vraiment une artiste que j’affectionnais, et que j’affectionne toujours beaucoup.”
Déterminée à transformer cette passion pour la musique en quelque chose de plus concret, Whisper quitte dès ses 18 ans Revin, où il n’était “pas forcément évident de se démarquer et de faire de la musique”, pour “se lancer à fond là-dedans”. Depuis, l’artiste s’est forgé un style, même si elle confesse se chercher toujours, une bonne chose selon elle pour “se renouveler” et éviter de rester bloquée dans un même style. Ne mettant pas de barrières à sa musique, elle décrit le sien comme de la pop alternative mélangée à de la chanson française.
L’appréhension de la scène
Habituée à fouler la scène en équipe, avec la bande de Disiz sur ses tournées ou en festival, c’est désormais en solo et au premier plan que Whisper va affronter le public. “D’un coup, les regards ne sont pas sur quelqu’un d’autre, ils sont sur moi, et ça fait quelque chose quand même, c’est vraiment impressionnant et terrifiant”, confie-t-elle.
Difficile de passer au dessus des quelques minutes de stress avant d’entrer sur scène, même pour celle qui a réalisé les premières parties de Disiz. Mais pour elle, le trac et le stress ne sont pas une fatalité : “Je pense que c’est normal et assez sain, et le jour où je n’aurai plus cette appréhension avant de monter sur scène, je commencerai probablement à m’inquiéter.”
Si “les premières minutes sont toujours un peu compliquées”, la musicienne est rapidement galvanisée par le public et l’ambiance que l’auditoire dégage dès son arrivée et les premiers airs de guitare. Avant la sortie d’un tout premier single, “dans les prochaines semaines”, suivi d’un EP avant l’été, c’est à La Boule Noire que Whisper nous donne rendez-vous.
En concert aux Inrocks Super Club à La Boule Noire, Paris, le 27 mars. La billetterie est disponible ici.
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