Un réjouissant recueil d’idées jetées en vrac et de sons DIY par un jeune groupe de Melbourne.
Il y a quelque chose de spontané et d’attachant dans l’univers des Stroppies. Quelque chose d’un groupe de potes s’amusant à improviser des petites chansons au fond d’une cave. Quelque chose d’une Maureen Tucker, batteuse du Velvet Underground, lâchant ses baguettes pour poser sa voix fluette sur Afterhours ou I’m Sticking with You. Une énergie naïve, en somme, qui sonne directement juste, et tombe droit au fond du cœur, sans qu’il y ait besoin de comprendre pourquoi.
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« Nonchalance lo-fi juvénile »
Après un Nothing at All aux accents post-punk, les titres enchaînent les petits crochets espiègles et les chœurs posés à l’arrache. Le tout à grand renfort de synthétiseurs vintage – sur First Time Favourites ou encore Cellophane Car, où l’on croit parfois croiser la nonchalance lo-fi juvénile de Lou Barlow.
Les quatre membres des Stroppies ont joué dans de nombreux groupes de Melbourne avant de se former en 2016 autour de leur goût partagé pour le DIY, et d’enregistrer cet album en urgence faute de moyens. La base de travail, “douze prises coupées grossièrement, mais prêtes”, selon la chanteuse Claudia Serfaty, se transforme en un riche bouquet d’herbes folles et enivrantes.
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