Les derniers souvenirs de Madchester à peine bradés, la nouvelle génération des expérimentateurs de la dance a regagné ses laboratoires pour fomenter une riposte au rock fédérateur d’Oasis. Avec une longueur d’avance sur ses congénères, le Striplight d’APE renseigne sur le sens des recherches engagées. Là, sur une basse dub aux pupilles dilatées, la torpeur […]
Les derniers souvenirs de Madchester à peine bradés, la nouvelle génération des expérimentateurs de la dance a regagné ses laboratoires pour fomenter une riposte au rock fédérateur d’Oasis. Avec une longueur d’avance sur ses congénères, le Striplight d’APE renseigne sur le sens des recherches engagées. Là, sur une basse dub aux pupilles dilatées, la torpeur s’empare de rythmiques rap ; en apesanteur, quelques guitares susurrent un funk épuré des seventies. En filigrane, le blues hante un chant lointain, poussant à l’introspection. Manifestement, la dance-music d’APE a refusé de s’adresser à nos jambes : à l’Haçienda, le Manchester nocturne redouble d’inquiétude.
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