Le titre annonce ‘Étrange maison’ et sur le grillage figure certainement une pancarte attention, ‘chiens enragés’.
La mine boudeuse, aussi gais et insouciants qu’Interpol un jour d’orage, les propriétaires de ce manoir gothique posent sous une tête de sanglier, sagement alignés sur un canapé.
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Mais dès que les portes s’ouvrent, possédés par les fantômes fascinants de Bauhaus ou des Bad Seeds (l’un d’eux, Jim Sclavunos, a produit deux morceaux), ils réveillent les zombies à coups de guitares patraques, de claviers hallucinés et de mélodies pop-punk macabres. Pourtant, le sourire revient vite aux lèvres quand on voit ces cinq galants lookés à mort, en noir et blanc de la tête aux pieds, savamment décoiffés, aux regards maquillés et aux jeans slim aussi raides et tendus que leurs chansons. Même pas peur.
Noémie Lecoq
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