Contrairement à ce que pourrait indiquer le titre de cette compilation emprunté aux Smiths, personne ici ne reprend le groupe de Morrissey. Etonnant, quand on sait que les jeunes pousses du mythique label londonien ont ici eu mission de piocher dans le catalogue maison ? dans lequel le nom des Smiths brille encore de tout […]
Contrairement à ce que pourrait indiquer le titre de cette compilation emprunté aux Smiths, personne ici ne reprend le groupe de Morrissey. Etonnant, quand on sait que les jeunes pousses du mythique label londonien ont ici eu mission de piocher dans le catalogue maison ? dans lequel le nom des Smiths brille encore de tout son éclat. On aurait bien vu Belle and Sebastian, héritiers prononcés, s’en charger, mais comme le New-Yorkais Adam Green (parfait), les Ecossais se sont chargés (air niais) d’une autre légende Rough Trade, les Young Marble Giants. Saluons le premier véritable enregistrement solo post-Cocteau Twins de Liz Fraser, saisissante dans une relecture de Wyatt, ou les Canadiens d’Hidden Cameras, pour un hommage tremblant à leurs ancêtres néo-zélandais de The Clean. D’Eastern Lane à British Sea Power, on les imagine bien, les bleus de l’établissement, lâchés dans les stocks avec la frénésie de Charlie dans la chocolaterie, dénichant, émerveillés, des chansons enregistrées avant leur naissance par les Feelies, TV Personalities (reprise religieuse par Jeffrey Lewis de l’inaltérable Part-time Punks) ou Galaxie 500. Même les Strokes, signature pourtant fraîche, ont le droit ici à deux « hommages », par Royal City (baba-hippie) ou, surtout, par les garagistes Detroit Cobras (caca-pipi). Combien de labels pourraient s’offrir, sans rougir, un trait d’union aussi éblouissant de logique entre leur lointain et iconoclaste passé et un présent aussi vivace ?
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