Un premier album qui tient ses promesses de voyage cosmique.
Conçu comme un comics musical, au croisement de Druillet et des Black Angels, le Time Traveller des Français de Still Charon ne peut réellement s’apprécier que dans la longueur. Chose rare de nos jours : ici, la notion de single est totalement absente, et le groupe semble vouloir renouer avec l’ancienne tradition des albums pensés comme tels. En témoignent les nombreuses pistes instrumentales qui parsèment le disque, ayant fonction soit d’introductions, soit d’interludes. Il faut donc être prêt à s’immerger dans les vapeurs célestes du groupe – mélodies aériennes et guitares distordues à l’appui – avant d’enclencher le lecteur play. C’est là que les noms de Still Charon et de Time Traveller prennent tout leur sens ; on est vite aspiré dans un vortex interstellaire, et on finit par contempler la Terre du haut de notre nuage de fuzz. Décollage réussi.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}