Avec son premier album, Deejay Punk-Roc s’était révélé en créant une espèce de Jurassic Park du hip-hop. Au moyen d’effets spéciaux dernier cri, il y ressuscitait, non sans talent, un style electro-préhistorique contemporain de l’époque bénie où Sidney enflammait les dimanches après-midi de TF1. Malheureusement, avec Spoiling it for everyone, Deejay Punk-Roc ne dépasse pas […]
Avec son premier album, Deejay Punk-Roc s’était révélé en créant une espèce de Jurassic Park du hip-hop. Au moyen d’effets spéciaux dernier cri, il y ressuscitait, non sans talent, un style electro-préhistorique contemporain de l’époque bénie où Sidney enflammait les dimanches après-midi de TF1. Malheureusement, avec Spoiling it for everyone, Deejay Punk-Roc ne dépasse pas le crétacé : aux velociraptors hip-hop se sont juste ajoutés des stégosaures funk. Que ceux qui aiment la musique qui invente passent leur chemin. Quant aux paléontologues, qu’ils ne s’enflamment pas : copiste habile mais sans génie, Punk-Roc n’est pas en mesure de rivaliser avec les grands anciens qui l’ont inspiré.