Samara Lubelski est née et a grandi à Chelsea, au cœur de Manhattan ? on ignorait qu’il y avait là des forêts. Pas étonnant, donc, qu’on entende de très proches échos du Chelsea Girl de Nico dans ces chansons feutrées mais heurtées, dans ces douceurs pop-folk enluminées d’orchestrations aussi étranges que fécondes. Ayant touché au […]
Samara Lubelski est née et a grandi à Chelsea, au cœur de Manhattan ? on ignorait qu’il y avait là des forêts. Pas étonnant, donc, qu’on entende de très proches échos du Chelsea Girl de Nico dans ces chansons feutrées mais heurtées, dans ces douceurs pop-folk enluminées d’orchestrations aussi étranges que fécondes.
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Ayant touché au prog-hippie avec les Allemands cintrés de Metabolismus ou au free-rock avec Jackie O Motherfucker, Samara ne peut décemment pas jouer un folk à sa mémère : hanté, dévissant parfois en un psychédélisme tendre, il évoque autant le minimalisme largué des Young Marble Giants, les grandes anciennes Judee Sill ou Karen Dalton que les sous-bois autrefois caressés par quelques amis de Nouvelle-Zélande, des Bats à Look Blue Go Purple. Un peu comme une Cat Power à qui on aurait limé les griffes : ravissant.
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