Le chanteur superstar canadien sort un quatrième album à l’univers sonore à la fois puissant et glacial.
D’entrée, After Hours (titre emprunté à Martin Scorsese) baigne dans une ambiance cinématographique et violente. Abel Tesfaye semble plus que jamais obsédé par la pop synthétique des années 1980. Une ligne directrice qu’il ne quitte que le temps de Too Late, et sa rythmique 2-step qui devrait ravir les fans de Craig David.
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La grande qualité de ce quatrième album est donc la cohérence de son univers sonore, à la fois puissant et glacial, qui s’autorise même quelques incartades expérimentales comme sur l’introductif Alone Again. S’il exclut totalement les featurings (une gageure en 2020), le disque n’est pas exempt de collaborations.
Sur Repeat after Me (Interlude), on retrouve Kevin Parker de Tame Impala, qui joue la pop FM psychédélique sous antidépresseurs dont il est désormais l’artisan roi.
The Weeknd After Hours (Def Jam Recordings/Universal)
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