[Podcast “Pionnières”] La jeune femme, elle-même réchappée de deux tentatives de mariages forcés, est devenue rappeuse et militante contre ce fléau international. Dans le podcast “Pionnières”, Clémentine Spiler raconte son histoire.
Sonita Alizadeh naît en Afghanistan. Mais elle grandit en Iran, réfugiée avec sa famille dans la capitale, Téhéran. La plupart de ses amies sont mariées de force, beaucoup sont battues, jusqu’à ce qu’elles acceptent le mariage, et ensuite, par leur mari. Chaque jour, quand Sonita les croise, beaucoup sont couvertes de bleus.
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À seulement 9 ans, elle a échappé de peu à un mariage forcé. Paradoxalement, c’est l’exil de sa famille qui la sauve. Arrivée en Iran, elle grandit sans aller à l’école, et travaille très tôt. C’est en frottant le sol d’une salle de sport qu’un jour, elle entend grésiller dans les enceintes la voix d’Eminem. Le coup de foudre avec le rap est immédiat.
Non seulement avec les sonorités, mais aussi avec son aspect revendicatif. C’est un espace où il lui semble pouvoir enfin exprimer ce qu’elle ressent, et ce qu’elle traverse. Sonita Alizadeh va devenir l’une des premières rappeuses Afghanes et une rappeuse militante, qui va s’élever contre les mariages forcés… jusqu’à ce qu’à nouveau, on tente de lui faire épouser un homme qu’elle n’a pas choisi.
S’ensuit une fuite à travers le monde qui la mènera aux États-Unis. Dans Pionnières, podcast de Radio Nova sur les femmes qui ont écrit l’histoire de la musique, Clémentine Spiler a retracé, en musique, la vie de la jeune rappeuse.
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