Warren Zanes, directeur du très américain Rock and Roll Hall of Fame à Cleveland, raconte qu’il se trouvait en famille, au volant de sa voiture, la première fois qu’il a entendu Brett Dennen, et que son fils lui a immédiatement demandé de quel Beatles il s’agissait. Le petit avait 3 ans, on lui pardonnera l’amalgame. […]
Warren Zanes, directeur du très américain Rock and Roll Hall of Fame à Cleveland, raconte qu’il se trouvait en famille, au volant de sa voiture, la première fois qu’il a entendu Brett Dennen, et que son fils lui a immédiatement demandé de quel Beatles il s’agissait. Le petit avait 3 ans, on lui pardonnera l’amalgame. Car si l’officieux parrain de Brett Dennen ne se prénomme ni Ringo, ni George, ni John mais bel et bien Paul, c’est de l’ancien acolyte de Garfunkel, Paul Simon, que s’inspire le songwriter, plus précisément de ses travaux en solitaire. Comme lui, le tout jeune Dennen compose des ballades douces qui empruntent autant au folk du continent nord-américain de Ron Sexsmith qu’au mbaqanga, musique populaire d’Afrique du Sud vite devenue chouchoute de Simon : même alliance de guitares acoustiques et de voix ensoleillés (She s Mine), même tranquillité estivale qui émane de l’ensemble (Darlin’ Do Not Fear).
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Plus exotiques et moins académiques que chez Jack Johnson ou Ben Harper, autres cousins possibles, les chansons de ce Brett tout roux sont de véritables invitations à emprunter, la fenêtre de la voiture ouverte, une hypothétique et longiligne nationale qui relierait la Californie aux plages du Cap ? le beau voyage.
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