Pop-songs en cascade sur le nouvel album de Slow Club : club des winners. Critique et écoute.
Une chanson de leur précédent album était restée nichée dans notre tête : Two Cousins. Rebecca Taylor et Charles Watson ne sont pas cousins mais agencent en duo depuis 2006 de réjouissants chapitres de pop accroche-coeur. Complete Surrender, le troisième volet de l’aventure de ces deux musiciens de Sheffield, a été peaufiné par le producteur Colin Elliot, croisé sur certains disques de Richard Hawley.
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Le résultat est splendide. Qu’il ou elle soit derrière le micro, Slow Club tricote des ballades qui percent (Tears of Joy, Suffering You, Suffering Me). Plus vibrante que sur le dernier album de She & Him, la pop du duo opère pourtant le même grand écart entre le romantisme 60’s et la classe Motown. En héroïne spectorienne qui s’ignore, Rebecca Taylor transforme ses morceaux en hymnes à l’ancienne (The Pieces). Pas la peine de résister, le disque est bien nommé : reddition garantie.
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