“Un simple processus d’élimination”, ose s’appeler une chanson, alors que chez ces Ecossais, il est question de l’inverse : greffer, encore et toujours, les boutures les plus improbables, les plus excentriques. Du hard-rock et du post-rock, des rages de violons et des orages de violence, de la cold-wave à l’ancienne et du doom-metal cannibale : […]
« Un simple processus d’élimination », ose s’appeler une chanson, alors que chez ces Ecossais, il est question de l’inverse : greffer, encore et toujours, les boutures les plus improbables, les plus excentriques. Du hard-rock et du post-rock, des rages de violons et des orages de violence, de la cold-wave à l’ancienne et du doom-metal cannibale : tous les mariages finissent ici en divorces sanglants, en nouvelles combinaisons improbables, en une succession de spectres amochés aussi contradictoires que Spiritualized, Sepultura, Craig Armstrong, Placebo, Pixies, Pink Floyd, Godspeed ou Motörhead’ On ne rigole pas dans Sleep and Release, propulsé par une tension, une intensité et une gravité qui agitent jusqu’aux plages les plus éthérées et acoustiques, constamment sous la menace d’assauts soniques. Ainsi pourrait se traduire le titre de cet album aussi inconfortable que fascinant : « Repos et Explosion ». Les repos, du guerrier, sont aussi brefs et vitaux que les explosions se font sadiques, fatales : même les pluies de cordes, ici, sont des pluies acides. Numéro un dans les charts, dès l’après-apocalypse.
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