L’electro mutante d’un New-Yorkais né en Russie et élevé à Chicago. Critique et écoute.
En débarquant de Moscou aux Etats-Unis à l’âge de 12 ans, Slava semble avoir découvert toutes les musiques occidentales en même temps, en un prodigieux cours de rattrapage. Pas de questions d’époque, pas de hiérarchie, pas de géographie chez lui : tout remonte à ce jour zéro où commence la musique.
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On entend donc aussi bien dans son electro concassée, dissonante, des samples de pop-stars comme Britney Spears que les sons anglais les plus menaçants de la British bass, des souvenirs déformés de house primitive (il a longtemps vécu à Chicago) que le genre de r’n’b futuriste qui fait la gloire d’AlunaGeorge. Comme chez ces derniers, malgré l’aridité des beats et l’austérité des mélodies, malgré les vrilles acides et les blitzkriegs 2-step, c’est le traitement des voix qui transforme ce Raw Solutions en une étrange pop-music – le genre de sons que l’on n’entend généralement en boucle que lorsque la fièvre atteint les 41°.
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