Instrumentales et mentales, les longues pièces d’un guitariste habité. Critique.
Comme son titre l’indique, cet album a été conçu à Tanger, plus précisément au dernier étage d’un immeuble où ce grand guitariste américain (ex-Sun City Girls) a passé une semaine en juin dernier. La nuit, quand l’agitation de la vieille ville s’évanouissait, il enregistrait ses longues sessions improvisées à la guitare sèche, un instrument aux sonorités hypnotiques, de la fin du XIXè siècle, qu’il venait de dénicher à Genève.
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Entre contemplation mélancolique (International Zone) et fulgurance magnétique (Safe House), ces plages acoustiques ne sont jamais dérangées par une quelconque voix humaine. L’effet de transe de ces spirales complexes est d’autant plus puissant – l’un de ces sept morceaux hallucinatoires s’appelle justement Mirage.
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