Sir Alice ne vit pas vraiment au pays des merveilles. Son univers est peuplé de crapauds dégoûtants transformés en princes charmants’, de docteurs lubriques et de délires mégalos. Ils s’ébrouent au gré d’un maelström où rock indus, drum’n’bass, musique contemporaine, folk éthéré, abstractions labtop et electroclash font du catch. Repérée chez Nouvelle Vague, Alice Daquet […]
Sir Alice ne vit pas vraiment au pays des merveilles. Son univers est peuplé de crapauds dégoûtants transformés en princes charmants’, de docteurs lubriques et de délires mégalos. Ils s’ébrouent au gré d’un maelström où rock indus, drum’n’bass, musique contemporaine, folk éthéré, abstractions labtop et electroclash font du catch. Repérée chez Nouvelle Vague, Alice Daquet recrute l’un des cerveaux du groupe (Marc Collin) pour cette expérience entre recherche fondamentale, création musicale et art dérisoire : un labo sonore avec des guitares, des beats, des bruits blancs, des samples enchanteurs. Sir Alice est capable de transformer son timbre en instrument (L’amour made in Taiwan), d’en faire un arrière-fond cotonneux (Te souviens-tu de toi ?), de l’infantiliser façon conte de fées horrifique (Un crapaud) ou hip-hop délirant (Comptine). Dans son auberge espagnole, Sonic Youth, Björk, Chicks On Speed, Throbbing Gristle, Suicide, Marlène Dietrich, Stereo Total ou Villalobos président le banquet.
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