Romantique et prenante, l’electro-pop scintillante d’un Rémois confirmé. Critique et écoute.
Haut en couleur, le nouvel ep de ce garçon expérimenté, déjà vu sur scène aux côtés de Léonie Pernet et Yuksek – avec qui il partage un studio bien fourni –, convoque un nombre incalculable de références, de Freddie Mercury à MGMT, en passant par Pink Floyd. Six ans (déjà) après Mange-Disque, premier album varié de cet esthète farfelu, Alb continue d’allier des tonalités inattendues – si la version originale de Golden Chains fait office de tube, son remix par Alex Gopher lui offre une profondeur électronique inespérée – et de jouer un peu plus avec la musicalité des mots.
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Sur ce point, Whispers under the Moonlight – revu en face B par Jean-Benoît Dunckel, moitié de Air – rappelle les plus belles ballades de Sebastien Tellier, chassant le froid du chaud, malin dans les arrangements, cascadeur dans les bascules de rythmes. L’aboutissement d’un long travail de composition, largement réussi.
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