Proches de WU LYF, les Parisiens envoûtent avec leur pop atmosphérique. Critique et écoute.
Le plus anglais des groupes parisiens revient avec un disque introspectif et quasi thérapeutique. S’échappant de leurs premières compositions aux accents springsteeniens (Miracle) – le chanteur Aurélien Hamm est un grand fan –, Apes & Horses prend son envol avec un premier ep baptisé Bleu nuit. Couleur de la nuit et des océans. Les quatre pistes du disque oscillent entre ballades solennelles (Blue, Minuit) et cantique amoureux (Seas), avec comme fil rouge la quête d’un bonheur personnel et d’une paix intérieure.
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On retrouve chez eux – ils sont managés par l’Anglais Warren Bramley, ancien maître à penser de WU LYF – cette force d’esprit chère au collectif de Manchester : “C’est une recherche de sensations. De couleur et de texture. Une quête d’universel.” Cet ep, enregistré entre Paris et la Normandie puis mixé par Paul Savage (Mogwai, Arab Strap), est né de multiples séances d’improvisation, étalées sur plus d’un an. A force de chercher le lieu et le moment idéal, c’est finalement « dans l’improvisation que viennent les mots, dans le laisser-aller des émotions”. Ainsi, si Minuit fut composé en un éclair, Fields fait figure de pierre angulaire où beaucoup d’influences semblent concentrées. Plongeon nocturne sous les étoiles, Blue est la dernière étape de ce guide de voyages – en route pour la joie.
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