Leur album précédent, paru en France l’an passé, avait hérissé le poil : on avait déjà trouvé d’éventuels remplaçants aux Strokes, mieux gaulés pour porter le cuir crade, tout aussi efficaces mélodiquement mais formellement un poil plus fureteurs. Ici, Black Lipstick fait un pas en arrière dans l’évolution, revient aux basiques, se nourrit chez ses […]
Leur album précédent, paru en France l’an passé, avait hérissé le poil : on avait déjà trouvé d’éventuels remplaçants aux Strokes, mieux gaulés pour porter le cuir crade, tout aussi efficaces mélodiquement mais formellement un poil plus fureteurs. Ici, Black Lipstick fait un pas en arrière dans l’évolution, revient aux basiques, se nourrit chez ses parrains les plus évidents, le Velvet Underground.
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Dès les premières mesures rigoureuses de l’impeccable B.O.B. F.O.S.S.E., le vernis craque, sans faire perdre de leur brillant aux mélodies du groupe. Porté par une science métronomique et par un psychédélisme plus marqué, leur rock, à la fois crasseux et lumineux, marque ainsi plus durablement les esprits, notamment sur la Grandma Airplane, longue plongée narcotique, sur la très chancelante The Bad Catholic, meilleur morceau de l’album, ou dans la labyrinthique All Night Long Forever, dont l’ultime minute pyrotechnique laisse, derrière les paupières, de belles étoiles multicolores.
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