Inventée dans les cieux d’Islande, une pop-music qui échappe
à la pesanteur.
Avant, cette fanfare biscornue d’Islande s’appelait Sin Fang Bous – et heureusement, le mot “bous” a quitté son nom, la bouse ayant si peu à voir avec cette musique gracieuse et raffinée. Sin Fang, donc, plus encore aujourd’hui qu’à l’époque de l’enchanteur Clangour, est la capsule spatiale qu’a bâtie Sindri Már Sigfússon en marge de son groupe Seabear pour fuir toute pesanteur terrestre.
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Détachée du quotidien et des réalités mornes, c’est une musique entièrement utopique que tissent là-haut synthés colorés et instruments ancestraux, à base de popopopop céleste (de Buffalo Springfield à Animal Collective), mais déréglée de mille choeurs hippies et de micro-arrangements épiques. Un art de la fugue en catimini qui culmine sur Nineteen, une chanson comme on n’en entend généralement que dans ses rêves les plus incompréhensibles.
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