Les Suédois atomiques mettent le lyrisme en veilleuse. Merci. Critique et écoute.
Longtemps, ces Suédois ont répondu en écho aux Canadiens d’Arcade Fire. Ça explique qu’ils aient si souvent joué avec le feu : côté pompier, le plus souvent ; côté feu sacré parfois, quand ils tenaient un refrain d’ogre à la The Comeback.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Leur rock en mettait plein les yeux, illuminé et scintillant : la moindre des choses à exiger de chansons pareillement ampoulées. Le groupe d’Adam Olenius dégraissait un peu le mammouth sur Work (2010) où, dans la forêt, il arrêtait de beugler comme un cerf surmotivé. Depuis, chaque membre a pris ses distances, tâté du solo avant de revenir en ordre dispersé au vaisseau amiral.
Sans doute parce que chacun a composé dans son coin, sans l’élan mâle des fiestas de studio, ce quatrième album, celui-ci ose cette fois des climats nettement moins lyriques, plus intimistes, plus aériens, plus ambitieux aussi – encore et toujours l’influence de l’hydre Cure. Le nom du groupe ne se traduit pas encore par “murmure subtilement”, mais ce n’est déjà plus “braille fort”.
{"type":"Banniere-Basse"}