Chaque été, le label viennois Mego livre un disque de bruit pur, extrême et sans concession. Après le disque abrasif de Russell Hasswell paru l’an passé, l’Américain Kevin Drumm, protégé de Tortoise et Jim O Rourke, a composé pour Mego un disque à partir de guitares recyclées et traitées avec des gants de verre et […]
Chaque été, le label viennois Mego livre un disque de bruit pur, extrême et sans concession. Après le disque abrasif de Russell Hasswell paru l’an passé, l’Américain Kevin Drumm, protégé de Tortoise et Jim O Rourke, a composé pour Mego un disque à partir de guitares recyclées et traitées avec des gants de verre et du fil barbelé, de vieux synthétiseurs analogiques et de logiciels piratés.
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Le résultat sonne comme s’il s’agissait d’un disque de rock surexcité dont on n’aurait gardé que le feedback et la distorsion. Le disque s’écoute comme une éponge cathartique et ses cinq dernières minutes, par contraste, forment l’un des moments les plus doux jamais entendus sur un album, sous la forme d’un bourdonnement électronique éthéré, doucement léthargique et extra-terrestre.
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