Les compilations Shaolin soul (dont le nom associe une légendaire académie de kung-fu fondée en Chine au VIe siècle et un style musical apparu dans les années 60 dont le lait noir nourrit encore aujourd’hui la génération hip hop) se sont données pour mission d’explorer les sources soul du rap.Ce deuxième volume haut de gamme […]
Les compilations Shaolin soul (dont le nom associe une légendaire académie de kung-fu fondée en Chine au VIe siècle et un style musical apparu dans les années 60 dont le lait noir nourrit encore aujourd’hui la génération hip hop) se sont données pour mission d’explorer les sources soul du rap.
Ce deuxième volume haut de gamme réunit l’ensemble des grands labels qui ont fait l’histoire de cette musique (Philadelphia, Motown, Stax, Hi Records, Vurtom, Atlantic, etc.) et fait la part belle cette fois aux outsiders. Hormis Al Green, les Jackson 5 et l’ancien chanteur d’Harold Melvin & The Blue Notes, Teddy Pendergrass, la plupart des artistes sélectionnés ici sont en effet presque tous aujourd’hui tombés dans l’oubli : Baby Huey, George Jackson, Eddie Holman ou Syl Johnson ? autant de petits maîtres sublimes magnifiquement sauvés de l’oubli. Cette rupture avec la hiérarchie montre à quel point la soul fut un terrain où s’opérait sans cesse une conquête, tant personnelle que collective, sur la misère émotionnelle, sexuelle ou sociale qui de fait la rapproche un peu plus de l’aventure rap.
Vingt titres et autant d’agonies et de renaissances où culmine le I’m gonna tear your playhouse down d’Ann Peebles, déesse de l’obscur offrant à la complainte de l’amour trahi les accents et l’intensité d’une tragédie grecque.
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