Tendu et racé, le garagerock d’anciens protégés français des Libertines.
A l’aube du tsunami baby rockers qui a frappé la France sans grands dégâts, des groupes underage fourmillaient dès 2004 au Bar III de la capitale. Pendant que tant d’autres perdaient leur temps devant le miroir à ajuster slims et franges, les Parisians se sont démarqués d’emblée par leur recherche de mélodies tourmentées, agitées de spasmes et jouées avec des fourmis dans les doigts.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Amoureusement épaulé par le duo Barât/Doherty, le groupe s’est mis en pause au départ de trois de ses quatre membres – plusieurs années d’attente pour ce premier album, du coup très travaillé. Seul miraculé du line-up d’origine, le chanteur et songwriter Stevan a su restituer l’esprit frondeur qui animait leurs premières compositions débraillées, à la fois teigneuses et détachées, qui auraient été comme à la maison au CBGB.
En ce sens, la cigogne s’est trompée de côté de l’Atlantique : comme en témoigne ici le fulgurant Dark Story/Tough City, chancelant entre New York Dolls et Strokes, The Parisians devraient plutôt s’appeler The New Yorkers.
{"type":"Banniere-Basse"}