Désormais disponibles en Europe par le truchement d’une association avec le grand frère Epitaph, les disques de l’artisan Scooch Pooch remettent à l’ordre des soirées chaotiques les vertus festives d’un punk’n’roll typique de l’Amérique souterraine et houblonnée. Basé à Seattle, sans avoir jamais surfé sur les ressacs grunge ou skate-core, le label abrite depuis l’orée […]
Désormais disponibles en Europe par le truchement d’une association avec le grand frère Epitaph, les disques de l’artisan Scooch Pooch remettent à l’ordre des soirées chaotiques les vertus festives d’un punk’n’roll typique de l’Amérique souterraine et houblonnée. Basé à Seattle, sans avoir jamais surfé sur les ressacs grunge ou skate-core, le label abrite depuis l’orée des années 90 quelques groupes estimables (Teen Angels, Bottom Feeders ou Zeke). On leur préférera ces La Donnas tout en nerfs Ramones, en tranchant Dickies, en acidité Mescaleros et en apnée Richies. Occulte, OK. A peine atténuées par de strictes cravates, leurs sales manières et leurs mélodies en embuscades sentent l’estaminet pas net, le CBGB’s à perpet et le second rôle à carboniser dès la première échauffourée. Leur avenir est sans doute moins reluisant que les bouts de leurs similis Weston, mais ce Shady lane mériterait quand même d’assurer le budget cirage pour les vingt ans à venir.
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