La pop sexy et espiègle d’une Française de (swinging) Londres.
Certains Français, à l’étroit au pays d’Hortefeux, ont choisi l’anglais première langue pour tenter l’aventure hors frontières. Expatriée à Londres, Vanessa Contenay-Quinones n’a pas ce genre de problème.
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Aussi, après un premier album majoritairement chanté dans la langue de Sandie Shaw (sous le nom de Vanessa & The O’s), elle ose ici jouer les Tropéziennes libérées pour aller au bout d’un fantasme Bardot pleinement assumé.
Elle qui fut l’invitée secrète de Scott Walker, prisonnière de la camisole The Drift, et la seule à se sortir avec les honneurs d’un catastrophique album tribute à Ennio Morricone, n’a rien à prouver en matière d’aplomb.
Elle contourne ainsi sur ces dix plages tour à tour pétillantes, aguicheuses et langoureuses tous les pièges niais-niais du néo-yéyé écervelé, parvenant à incarner à merveille les tendres garces 60’s façon Zouzou, Anna Karina ou Jacqueline “7 heures du matin” Taïeb. En plus blonde.
Les orchestrations, qui balaient toute la gamme pop, des turbulences à la Goraguer jusqu’aux grandes orgues psychédéliques dignes d’un Vannier, sont comme des forteresses dressées sur mesure pour des chansons au bas desquelles Gainsbourg aurait pu sans honte apposer sa signature.
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