Second soir du festival anglais The Great Escape. 400 groupes en 3 jours : on reste dans la place
Second jour du Great Escape placé sous le signe de la sensualité, comme une Fifty Shade Of Red étalé du rose pâle au rouge sang.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Sensualité canaille avec les Londoniens de Otzeki, dont le mélange de house et de pop fait d’eux une sorte de Disclosure indie particulièrement séduisant, sexy avec ces têtes de petites frappes de l’East End. Un boulevard est devant eux.
Sensualité raffinée avec le Parisien Adam Naas qui, de moins en moins embarrassé de son corps et ses mouvements, peut laisser encore plus de place à sa voix, phénoménale, qui impose un silence absolu. Même si, musicalement, la soul synthétique du Français n’a rien à voir, on pense ici aux premiers pas de Portishead ou James Blake, pour ces promesses de grandeur.
Turbulences et sensualité raffinée
Sensualité raffinée et rêveuse avec Isaac Gracie, jeune Anglais qui pourrait largement changer de chemise et de coiffeur, mais surtout pas de voix, un enchantement à longueur de ballades.
Sensualité sauvage avec les turbulents HMLTD, pour le concert à ne pas rater – et que des centaines de frustrés ont raté, faute de places. Les têtes effarées des touristes croisant, dans les ruelles de Brighton, les garçons en tenue de scène dans l’après-midi mériteraient à elles seules un long reportage photo.
Sensualité languide enfin avec Julie Byrne, chanteuse folk qui a retenu les leçons d’intimité et de châleur de Joni Mitchell. Elle enchanta avec son implacable Natural Blue, le genre de chansons miraculeuse qui a largement élargi les murs de l’église qui l’accueillait (comme Aldous Harding dans l’après-midi : ce folk solennel est taillé pour le sacré).
Ça continue ce samedi, avec une centaine de concerts à choisir, à déguster. Entre deux Bloody Marys en renfort. Rouges vifs.
{"type":"Banniere-Basse"}