Une voix soul blanche reprend en folk Pixies, Smiths ou Radiohead. Quand elle grandissait dans sa ferme de l’Ontario, la douce Kate Rogers avait plein d’amis intimes, avec qui elle passait ses soirées : Neil Young, Radiohead, Green Day, Smiths ou Pixies’ Elle les reprend aujourd’hui, au crépuscule d’une guitare folk, sur cet album de […]
Une voix soul blanche reprend en folk Pixies, Smiths ou Radiohead. Quand elle grandissait dans sa ferme de l’Ontario, la douce Kate Rogers avait plein d’amis intimes, avec qui elle passait ses soirées : Neil Young, Radiohead, Green Day, Smiths ou Pixies’ Elle les reprend aujourd’hui, au crépuscule d’une guitare folk, sur cet album de covers’, comme on dit aussi en anglais d’un édredon sous lequel se réfugier. Avec une voix pâle mais assurée, souvent repérée dans la soul futuriste ou le hip-hop dérangé du label mancunien Grand Central (chez Aim, QNC ou
Rae & Christian), l’Américaine investit ainsi ces chansons hétérogènes, leur dessine avec fermeté un étonnant air de famille : un joli sourire, un peu triste mais rayonnant. Difficile, ainsi, d’entendre ses versions de Bigmouth Strikes again des Smiths puis du Here Comes Your Man des Pixies sans jurer qu’il s’agit d’originaux radieux et oubliés de Joni Mitchell.
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