Si les Daryll-Ann venaient tout droit des Etats-Unis et jouissaient sur place d’une quelconque réputation, leur cause ici serait déjà entendue. On applaudirait leur aisance d’exécution, forgée comme il se doit sur les campus, à la lumière d’aînés prestigieux tels REM ou les Lemonheads. Malheureusement hollandais, il leur faudra faire face à l’éternelle condescendance subie […]
Si les Daryll-Ann venaient tout droit des Etats-Unis et jouissaient sur place d’une quelconque réputation, leur cause ici serait déjà entendue. On applaudirait leur aisance d’exécution, forgée comme il se doit sur les campus, à la lumière d’aînés prestigieux tels REM ou les Lemonheads. Malheureusement hollandais, il leur faudra faire face à l’éternelle condescendance subie par tous ceux qui ont le malheur de naître hors des terres fondatrices. Seabourne West est en tout cas le passeport rêvé, n’accusant pas ces complexes qui rabaissent tant de ces groupes non anglo-saxons au rang d’éternels figurants. Daryll-Ann, étant donné le fuselage de leur folk-pop vigoureux et l’étonnante volonté qu’ils y appliquent, sont là pour jouer les premiers rôles.
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