Le temps est bel et bien suspendu avec le piano intimiste du britannique.
Hopkins s’affranchit de l’électro qu’on lui connaît bien pour se tourner vers un instrument avec Scene Suspended : le piano, rien que le piano – et une pointe délicate de violon.
Envolée l’énergie décapante d’Emerald Rush ou encore Everything Connected, extraits de son dernier album en date Singularity. Place à la douceur extrême et à la plénitude de l’instant avec Scene Suspended, qu’Hopkins avait eu l’occasion de jouer à l’Opéra de Sidney (Australie) début janvier.
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Minimaliste
Pitchfork rapporte les paroles de l’artiste via un communiqué : “Les principaux titres de Singularity ont été construits à partir de centaines de couches et de procédés, et cela m’a pris presque deux ans à bâtir. A partir de là, j’avais besoin ce besoin urgent de revenir à la simplicité, aux sonorités acoustiques, et à l’instrument dont je jouais en grandissant. Afin d’exprimer des thèmes similaires mais avec le moins de moyens possible, j’ai eu recours aux seules sources sonores du piano et du violon pour Scene Suspended.”
Intimiste, oui, minimaliste, oui, et beau ? Carrément.