D’une sublime richesse, cette electronica laisse rêveur. Critique et écoute.
Inscrit dans la droite lignée de l’ep Volcano sorti en novembre, Mirage n’est pas une surprise mais une fascinante confirmation. Saycet est toujours à l’aise lorsqu’il distord la notion du temps, lorsqu’il fait entrer en contact gravité et légèreté au sein d’une electronica qui ne peut être que naturelle et bucolique, née d’un pacte secret avec les grands espaces du cercle polaire.
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Sound-designer au Centre Pompidou, le Parisien Pierre Lefeuvre – qui donne de la voix pour la première fois sur Mirages – révèle sur ce troisième album une écriture plus assurée et évasive, empruntant aussi bien à la pop qu’à la techno des orchestrations tour à tour lumineuses ou cotonneuses, intimistes ou épiques. Il faut ainsi entendre Météores et Half Awake, tube glacial ordonné autour de la voix de Yan Wagner, pour comprendre à quel point Mirage sublime la plénitude.
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