Drogué et aventureux, du rock immense
venu de San Francisco.
Sur les photos, les Wooden Shjips ressemblent un peu à la famille Manson. Sur disque, c’est comme si l’été de l’amour refusait de finir : été indien dans du jus de boudin et un bain de sang.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Le psychédélisme sauvage, enragé, des Californiens gagne même en toxicité sur ce troisième album, en lourdeur accablante, en urgence : enregistrée pour une fois dans un vrai studio, leur musique païenne continue d’organiser dans le noir complet les noces barbares du Velvet et d’Amon Düül, de 13th Floor Elevators et de de Neu!.
C’est l’amitié américano-allemande, célébrée par des sorciers hagards, totalement largués, avec qui on passerait bien l’été 67.
{"type":"Banniere-Basse"}