L’electro multiple et richissime d’un jeune Angevin sans chapelle. Critique.
C’est la grande kermesse des musiques électroniques et toutes les factions sont venues, avec leurs humeurs fortes portées en écharpe de Miss Monde. L’electro-pop est radieuse, la cold-wave est grise comme un arc-en-ciel délavé, le krautrock est nerveux, la techno est déjà en slip. Car ici, tout le monde finit à poil dans la piscine et oublie son uniforme, sa garnison.
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Chacun a son mot à dire, les monologues sont interdits. La mélancolie se fait couper la parole par la joie, la contemplation est mise au rancart par la bamboche. Montagnes russes et rusées, dans lesquelles le jeune Angevin refuse le répit, la pause (et la pose), griffonant un esperanto electro où Can, Devo, Space ou DAF parlent d’une même voix turbulente.
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