La presse nationale au Sénégal compare ce trentenaire à Ismael Lo, Cheikh Lô, aux frères Cissé ou encore à Wasis Diop qui a d’ailleurs participé aux séances d’enregistrement de cet album qu’on doit tout autant au flair de Gilbert Castro qu’à celui de Loy Ehrlich. Si ce dernier, ancien membre de West African Cosmos, a […]
La presse nationale au Sénégal compare ce trentenaire à Ismael Lo, Cheikh Lô, aux frères Cissé ou encore à Wasis Diop qui a d’ailleurs participé aux séances d’enregistrement de cet album qu’on doit tout autant au flair de Gilbert Castro qu’à celui de Loy Ehrlich. Si ce dernier, ancien membre de West African Cosmos, a convié sa « famille » (Diop mais aussi Jean-Philippe Rykiel ou ses compères du trio Hadouk, Didier Malherbe et Steve Shehan) à jouer sur Samba Alla, il a également fait œuvre de réalisateur artistique d’un album ramassé où, à l’exception d’un final grandiloquent, chaque morceau serait comme un bel aperçu de ce que nous promet désormais Diogal. Entre Ehrlich et lui, l’amitié date du début des années 80. Lors d’une tournée au Sénégal, l’ex-membre de Touré Kunda rencontre l’oncle de Diogal, Mustapha Diagne. Ce brillant guitariste officie alors à l’hôtel Méridien de Ngor. A cette époque, le neveu étudie le manche de sa guitare avec assiduité et sous les bons auspices de cet oncle aujourd’hui disparu. Ce premier album lui est dédié ainsi que la très belle chanson Xarrit Taffa (L’Ami Taffa). « Taffa » lui a légué un héritage tout en finesse et en délicatesse. Une hauteur de chant soutenue par une guitare légère, un folk mis au service de compositions chantées en lébou qui rendent hommage aux mamas africaines (y compris la sienne), aux enfants comme aux hommes qui quittent le pays. Des chansons très simples et très limpides. Des chansons d’espoir sensibles. Mais désemparées.
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