La salle-péniche-club-restaurant de l’IBoat à Bordeaux va devoir fermer ses portes durant 30 jours. En cause un trafic de stupéfiants qui impliquerait « des collaborateurs et des clients » du lieu.
Gérer un lieu aussi atypique (l’IBoat est une péniche amarrée sur les quais à flots) qui peut ouvrir jusqu’au petit matin et qui multiplie les formats et les activités n’est pas un mince affaire. Le bateau est depuis ce matin sous le coup d’un arrêté préfectoral qui a ordonné la fermeture du lieu pour une durée de 30 jours. Le préfet a pris cette décision après avoir appris l’existence d’un trafic de drogues. Selon le communiqué de la préfecture, l’enquête a permis d’établir l’existence de « transactions, au sein même de l’établissement, mettant en cause des collaborateurs et clients de l’IBoat ». Le gérant du lieu devra donc suivre une formation sur les droits et obligations liées à l’exploitation d’un débit de boisson avant de pouvoir retrouver une licence IV. L’IBoat a démenti sur Facebook le bien fondé de cet arrêté :
« Un arrêté préfectoral de fermeture est arrivé.
L’IBoat conteste le bien fondé de cet arrêté.
Auparavant, le juge d’instruction avait décidé de fermer certains établissements, mais a estimé ne rien avoir à reprocher à l’IBoat, puisqu’aucun de ses dirigeants n’a été mis en examen.
Le dossier est entre les mains de notre avocat, il va former un référé devant le tribunal administratif pour contester la validité et l’opportunité de cet arrêté. Et ainsi permettre une réouverture rapide. »
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Quelque soit le fin mot de l’affaire, on ne peut que déplorer la fermeture d’un des lieux les plus dynamiques de la vie culturelle et nocturne bordelaise à la programmation souvent impeccable. On rappellera au passage la difficulté a éradiquer toute substance illicite au sein des clubs et l’on déplorera, une fois de plus, que tout le monde doive en faire les frais, clients, employés comme gérant.
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