Sadisfaction, mélange de “sad” et de “satisfaction” : combien de chroniqueurs, combien de bacs de disquaires avaient jusqu’ici cherché, avec une telle économie de mots, à décrire ces musiques à la mélancolie accueillante, confortable ? C’est un Canadien qui a déniché ce titre idéal pour une pop mélancolique, susurrée d’une voix déjà intime, puisqu’elle révèle […]
Sadisfaction, mélange de « sad » et de « satisfaction » : combien de chroniqueurs, combien de bacs de disquaires avaient jusqu’ici cherché, avec une telle économie de mots, à décrire ces musiques à la mélancolie accueillante, confortable ? C’est un Canadien qui a déniché ce titre idéal pour une pop mélancolique, susurrée d’une voix déjà intime, puisqu’elle révèle une étonnante parenté entre Brian Wilson et Robert Wyatt.
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Accompagnée d’une boîte à rythmes piquée par une mouche tsé-tsé, d’un orgue poète et de petits bruissements bucoliques, la voix tremblante de Chris Cummings pourrait se contenter de pleurnicher ses histoires d’amour tordues, mais non : le ton reste constamment enjoué, complice. Plus personne ne pourra chanter « I Can’t Get No Sadisfaction.«
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