Echappé de Bon Iver, un Américain garantit un bon hiver. Critique et écoute.
Sa ville natale, nichée dans l’Etat du Wisconsin, se nomme Eau Claire. Cela tombe bien puisque Sean Carey, qui oeuvre sous le nom de S. Carey, agence une pop limpide et pure. Proche de Justin Vernon, avec qui il forme Bon Iver, l’Américain compose aussi en solitaire.
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Il se nomme Carey mais sa musique est ronde, courbe, poreuse même : on y entend des influences jazz, on y devine un goût pour les musiques de film, sans format ni refrain, on y verrait, aussi, un lien de parenté avec Lambchop. Proche d’un Andrew Bird ou d’un Owen Pallett pour cette façon de préférer la discrétion à l’éclat, Carey excelle dans l’art de jouer en délicatesse, sans jamais rien imposer (The Dome, Fire-Scene). Fort charmant.
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