Ce mardi 27 février, un jury du tribunal fédéral de Brooklyn a condamné deux individus pour le meurtre de Jason Mizell, aka DJ Jam Master Jay, abattu dans son studio d’enregistrement du Queens fin octobre 2002.
C’est l’événement qui a stoppé net la carrière du trio hip-hop de légende. “Hors de question de continuer sans Jam Master Jay”, concédait Rev Run, peu après le meurtre du DJ de Run-DMC, tué à 37 ans d’une balle dans la tête dans un studio d’enregistrement du Queens, à New York, le 31 octobre 2002.
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Les funérailles de Jam Master Jay, de son vrai nom Jason Mizell, avaient réuni des stars de l’époque, comme Queen Latifah ou LL Cool J, venues rendre un dernier hommage à cette figure du hip-hop.
Ce 27 février, plus de vingt ans après, un jury du tribunal fédéral de Brooklyn a reconnu coupables deux hommes, après presque un mois de procès : Ronald Washington et Karl Jordan Jr., inculpés depuis 2020 pour cet homicide, auraient agi par vengeance sur fond de trafic de drogue.
Un troisième suspect
C’est le témoignage de deux témoins, jusque-là restés silencieux, qui a permis le dénouement de l’affaire. Selon eux, c’est Karl Jordan Jr. qui aurait tué le DJ, épaulé par Ronald Washington, qui aurait tenu en joue le reste de l’équipe présente dans le studio. Mais l’enquête autour de la mort de l’artiste n’est pas terminée pour autant.
En mai dernier, un troisième individu, Jay Bryant, avait été inculpé par les procureurs fédéraux du district de New York, ces derniers affirmant dans une lettre au tribunal qu’il avait été aperçu entrant et sortant de l’immeuble du studio de Jam Master Jay le soir du meurtre. Il y aura donc un autre procès, dont la date n’a pas encore été fixée.
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