Le folk cabossé par les voyages d’un joyeux trio anglo-français, en écoute sur les inRocKs lab.
Deux Nantais barbus et une Anglaise pétrie par une vie rocambolesque, des communautés utopiques aux carnages du Kosovo, en passant par les retraites indiennes et peut-être même la planète Tralfamadore…
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Rum Tum Tiddles fait partie de ces nomades de l’internationale folk qui se croisent au hasard de tournées sans fin dans des cafés bruxellois ou des auberges espagnoles : de port en port avec Matt Bauer, Alela Diane ou le collectif Kütu. “We could be pirates” ou “I’m famous in Dallas”, ment en murmurant Madeleine Mosse, parce qu’ici la vie est belle et virtuelle, pilotée sans GPS par les rêvasseries et les fuites en avant.
Ça n’empêche pas la gravité de rattraper le trio dans sa bulle, mais elle est repoussée avec une telle légèreté, une telle euphorie (on peut improviser des chorégraphies désordonnées et allègres sur Oh, the Polar Bears par exemple, en jetant son chapeau au ciel) qu’elle n’a pas beaucoup de prise visible sur ces rengaines blues ou folk pour ukulélé, guitares antiques et humeurs vagabondes. L’objet, magnifique, évoque une édition-madeleine de Jules Verne : L’Ils et elle, mystérieuse.
Morceaux en écoute sur les inRocKd lab.
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