Autant dire qu’entre la sueur funk et l’attaque à l’anglaise d’un rock’n’roll urgent, les Black Moses ignorent les sommations et la demi-teinte. Version punk et furibarde des grands trios des seventies, de la Cream concentrée osera-t-on, ils redonnent fièvre et miasmes à l’actuel ressac des guitares carbonisées. Emmenés par la voix et l’écriture de Jim […]
Autant dire qu’entre la sueur funk et l’attaque à l’anglaise d’un rock’n’roll urgent, les Black Moses ignorent les sommations et la demi-teinte. Version punk et furibarde des grands trios des seventies, de la Cream concentrée osera-t-on, ils redonnent fièvre et miasmes à l’actuel ressac des guitares carbonisées. Emmenés par la voix et l’écriture de Jim Jones, pas émoussé d’un iota par l’indifférence générale qui asphyxia ses excellents Hypnotics, les Londoniens s’imposent, avec ce deuxième album d’une franchise absolue, comme une alternative métisse, poisseuse et forte, à l’hégémonie des petits Blancs secs.
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