Trois Français revisitent des chansons aimées et convient Aloe Blacc au micro. Critique et écoute.
Né de l’initiative d’un Français aux oreilles savantes – Émile Omar, qui partage sa vie entre ses DJ-sets et Radio Nova, où il supervise la programmation de l’émission du Grand Mix –, Roseaux est un drôle de projet. Avec un violoncelliste et un multi-instrumentiste, Omar a choisi une dizaine de chansons qu’il affectionnait pour les réarranger à sa guise, conviant au passage Aloe Blacc au chant – la rencontre eut lieu bien avant le carton de I Need a Dollar.
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Piochant dans des répertoires aussi variés que ceux de Police, Patti LaBelle ou Pearl Jam, Roseaux livre un disque qui, bien qu’oscillant entre jazz, folk et blues, surprend par son unité. Si l’album est soigné, il doit surtout sa grandeur à la voix de Blacc (Clarao da Lua, More Than Material).
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