On aimerait observer chez Roland Casper la même aisance en tant que producteur que celle, métronomique, dispensée derrière les platines. Parangon européen d’une techno sans fioriture, adepte d’une acid-house à l’allemande volontiers hardcore, Casper est ainsi moins fin théoricien que redoutable tacticien. Sa thérapie musicale réclame sûrement plus de décibels qu’elle n’incite à l’écoute domestique, […]
On aimerait observer chez Roland Casper la même aisance en tant que producteur que celle, métronomique, dispensée derrière les platines. Parangon européen d’une techno sans fioriture, adepte d’une acid-house à l’allemande volontiers hardcore, Casper est ainsi moins fin théoricien que redoutable tacticien. Sa thérapie musicale réclame sûrement plus de décibels qu’elle n’incite à l’écoute domestique, Casper demeurant, à l’image de ses alter ego américains (de Bones à Derrick May ou Jeff Mills), un véritable fossoyeur de dance-floors. Mais excepté les classiques et imparables Punch drunk, Hen fruit ou Strong box qui tiennent toujours le haut de la programmation dans les clubs, l’ensemble des titres récemment enregistrés par Casper tournent dramatiquement en rond, beaucoup trop carrés.
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