Il faut surveiller de près les activités de Fence Records, petit label écossais sur lequel U.N.P.O.C., ce Beach Boys dégénéré des hauts plateaux, avait fait paraître son génial Fifth Column, ou sur lequel Lone Pigeon, un Beta Band (littéralement) échappé de l’asile, a publié ses albums tordus. Leurs studios seraient-ils entourés de champs de champignons […]
Il faut surveiller de près les activités de Fence Records, petit label écossais sur lequel U.N.P.O.C., ce Beach Boys dégénéré des hauts plateaux, avait fait paraître son génial Fifth Column, ou sur lequel Lone Pigeon, un Beta Band (littéralement) échappé de l’asile, a publié ses albums tordus. Leurs studios seraient-ils entourés de champs de champignons pointus qui font tout voir bizarrement ? Chez King Creosote comme chez ses compagnons d’écurie, le folk et la pop se baladent main dans la main, nonchalants et charmants, sur les chemins de traverse. Ils se bricolent sur trois accords bucoliques, le dimanche, entre deux siestes rêveuses (Saffy Nool, The Things, Things, Things), révélant de petits miracles mélodiques (pH 65, Crow’s Feet, A Month of Firsts). Face à ces chansons précieuses et délicatement biaisées, une seule attitude possible : jurer allégeance à ce roi farfelu et à sa couronne de petites épines.
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