Nous sommes tous des robots allemands. Une ou deux écoutes du premier album de Robots In Disguise devraient suffire à confirmer, s’il en est besoin, la justesse de cette très kraftwerkienne supposition. Leur comportement à l’indiscipline patente (et pétante) laisse à penser que ces deux robots barjots, tout droit sortis du cerveau fluorescent d’un inventeur […]
Nous sommes tous des robots allemands. Une ou deux écoutes du premier album de Robots In Disguise devraient suffire à confirmer, s’il en est besoin, la justesse de cette très kraftwerkienne supposition. Leur comportement à l’indiscipline patente (et pétante) laisse à penser que ces deux robots barjots, tout droit sortis du cerveau fluorescent d’un inventeur patraque, ont les joints qui tremblotent et les fusibles qui sautillent. Comme si la situation n’était pas encore assez corsée comme ça, il se trouve que ces drôles de machines à danser sont en réalité deux (jeunes) femmes, Sue Denim (sic) et Dee Plume (re-sic), qui voient la vie en rose bonbon. Equipées d’instruments en voie de péremption qu’elles apprendront sûrement à maîtriser bientôt, elles ne poursuivent qu’un seul et même but : le ménage, de préférence heureux (cf. les tubes en puissance Boys et DIY), entre l’énergie virulente du punk et l’évanescence guillerette de la pop. Foutraque autant que bizarroïde, ce recueil de onze bubble-songs survitaminées devrait moins fatiguer les historiens de la musique que les noceurs invétérés.
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