Voix d’ogre en lutte contre une électricité tordue.
La chanson de Robert Hancock n’est pas vraiment neuve : elle est venue à la nage de Nouvelle-Zélande. Mais comme son style – un folk exalté, détourné de son bucolique chemin par quelques cueillettes de champignons qui élargissent le cerveau – n’est pas exactement le son du jour, voire de l’heure, Hancock offre donc une pause respiratoire plus que bienvenue dans la frénésie, l’affolement. Il s’accapare cette pause d’une voix d’ogre, en lutte contre une électricité tordue, qui évoque autant les méandres de Jeff Buckley que la sérénité très ancienne d’Eyeless In Gaza. Et comme c’est dimanche et que vous vous occupez de vos enfants, juste un conseil : ne leur montrez pas ce clip, ou planquez les Barbie (turiques).
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