Autant le dire tout de suite : Rings Around The World, le nouvel album de Super Furry Animals, est un chef d’œuvre. Point final. Evidemment, ça fait un peu court. Un poil chiche, même. Reprenons donc : le nouvel album de Super Furry Animals encule grave sa mère et fait des ronds tout autour de […]
Autant le dire tout de suite : Rings Around The World, le nouvel album de Super Furry Animals, est un chef d’œuvre. Point final. Evidemment, ça fait un peu court. Un poil chiche, même. Reprenons donc : le nouvel album de Super Furry Animals encule grave sa mère et fait des ronds tout autour de la Terre. Si Rings around the world est un disque de pop comme plus personne n’ose en enregistrer, c’est que, comme chez les Américains de Mercury Rev, la musique de Super Furry Animals n’est plus qu’un rêve de musique. De ceux qu’abritent les bois décidément féconds des Catskill Mountains, au Nord de New York et chez Mercury Rev, où le cinquième album des Gallois a été conçu.
Un disque de pop où, de cet équilibriste Alternate route to Vulcan Street qui ouvre l’album sur une note singulièrement grave au doo wop enchanté de Fragile happiness en passant par le boogie radioactif du titre qui donne son nom au disque, tout est parfaitement maîtrisé, scrupuleusement mis en place, superbement arrangé et produit. Un disque politique, une utopie, une parfaite faute de goût.
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