De la musique contemplative pour matin câlin et chagrin.
Le nouvel album de Gregor Samsa s’appelle Rest et, effectivement,il accompagne parfaitement le repos agonisant, ces moments entre chien et loup où images et sons tournoient, altérés, floutés, confus. Moments d’aube où le pouls encore alangui a besoin des Islandais de Sigur Rós, des Américains de Low ou des Italiens de Port-Royal pour le sortir sans à-coups de la torpeur :
les murmures, silences et caresses orgasmiques de piano sont également depuis des années fournis par ces Américains méditatifs de Virginie, qui utilisent les cordes avec la même perversion mélancolique (c’est-à-dire pour se pendre) que leurs contemporains Dakota Suite ou Rachel’s.
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