Alors qu’on le classe depuis ses débuts dans la clique des producteurs tourneurs de boutons neurasthéniques et géniaux (aux côtés de Matmos, Squarepusher, Prefuse 73, Boards Of Canada ou Aphex Twin), Kid 606, sur son tout nouvel album Resilience fait ? surprise ! ? un petit pas de danse, mais surtout un bizarre pas de […]
Alors qu’on le classe depuis ses débuts dans la clique des producteurs tourneurs de boutons neurasthéniques et géniaux (aux côtés de Matmos, Squarepusher, Prefuse 73, Boards Of Canada ou Aphex Twin), Kid 606, sur son tout nouvel album Resilience fait ? surprise ! ? un petit pas de danse, mais surtout un bizarre pas de côté. La première écoute du disque, si vous êtes plutôt fan de l’œuvre de celui qui en vrai s’appelle Miguel Depedro, est plutôt décevante. Surtout Spanish Songs, le deuxième morceau, sur lequel Depedro ? qui n’a jamais aussi bien porté son nom ? se rapproche dangereusement de ce que sait faire ce corniaud de Moby quand il est bien luné (oui, ça fait un peu mal au mollet).
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Sans rire, hormis deux ou trois titres aussi étranges que réussis (Xmas Funk ; Sugarcoated ; Short Road down), le reste patine un peu dans le genre, air connu « le DJ qui fait son tour du monde et qui sample à tour de bras ». Une sorte d’Alan Lomax de l’an 2000, mais avec des enregistrements trop léchés, trop produits. Du coup, Resilience est au final un peu trop vaste, un peu trop vide, un peu trop clean, alors que le Kid nous avait habitués jusqu’ici à des ambiances plus complexes, plus tordues.
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