Après les Jeux olympiques, la forme olympique : des artistes de la Terre entière viennent nous enchanter.
Les prochains Jeux olympiques d’été se tiendront en 2016 au Brésil. Mais dans l’épreuve du lancer de disques de la rentrée 2012, le Brésil rafle déjà plein de médailles : Tom Zé, Vinicius Cantuária, Criolo, Curumin et surtout Lucas Santtana (son album est une drogue dure) vont marquer la période.
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Lusophone aussi, mais du Portugal, Carmen Souza enchante avec un album d’entrechats vocaux fantasques. La médaille d’or du lancer de disque tordu est remportée haut la mano par un groupe jusqu’alors inconnu : les Colombiens Meridian Brothers, qui transforment les rythmes locaux (cumbia, salsa) en exotica électroniquée, comme si Devo avait été enlevé par des extraterrestres et relâché dans la jungle amazonienne. Le disque le plus drôle et insensé de la rentrée.
Retour en France, où Baptiste Trotignon, David El Malek ou Ibrahim Maalouf prouvent que le jazz va bien quand il voyage. Mais le grand beau disque d’ici qui rêve d’ailleurs et s’y rend en tapis volant, vient d’Angers, s’appelle Cinéma El Mundo, et c’est Lo’Jo qui l’a fait.
Un peu de lecture : Le pays woù naquit le blues du musicologue Alan Lomax, enfin traduit en français. En expo : la rétrospective Django Reinhardt à la Cité de la Musique. Et en attendant la livraison d’albums en provenance d’Afrique (on aime déjà beaucoup celui d’Ethiopia Super Krar), on se plongera dans la programmation du festival Africolor.
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